Carnet de route


Après trois années de direction de jeu dans l'auditorium de l'Agipi, je voulais dédier une page spécifique aux arbitres. Et oui, déjà trois ans, soit deux éditions d'Agipi Billard Masters, trois Coupes d'Europe et Finales de France au 3-Bandes par équipes de clubs, que nous nous supportons. 

L'arène agipien est un lieu d'exercice arbitral bien différent de ce que les arbitres connaissent à droite, à gauche. Or, la sacrosainte aide au joueur qu'est l'arbitre, d'autres priorités s'imposent.
En effet, l'arbitre doit faire attention aux caméras (2-3 caméras mobiles et 2 fixes), ici, une erreur est importante pour les téléspectateurs et donc pour la lisibilité et la fluidité du jeu. En plus, l'arbitre doit veiller au chronomètre (géré par le marqueur) et juger parfaitement si un joueur dépasse ou non le temps, en cas de faute, l'adversaire a le point de départ en jeu. L'arbitre ne doit pas oublier l'aide au joueur, qui devient difficile avec le peu d'espace de déplacement dont il dispose. Après tout ça, ne pas gêner le public devient secondaire voire tertiaire même si les spectateurs ne l'entendent pas de cette oreille.

Le travail est une chose, mais les à-côtés comptent aussi beaucoup dans ce milieu qui reste basé sur le volontariat et le bénévolat. L'équipe arbitral s'entend bien, même si chaque petit écart voire faute n'échappe pas aux moqueries. Ces galéjades permettent de faire passer beaucoup de messages constructifs à l'évolution du "métier" d'arbitre. Avant de se coucher, une étape est devenu incontournable : le champagne à l'hôtel Ibis où le veilleur de nuit nous appelle par notre prénom et connaît nos petites habitudes. Et à chaque week-end, nous faisons une halte au restaurant de "La Carambole", enseigne que jouxte la salle de jeu. Le plaisir oenologique et gastronomique s'entremêlent avec la complicité plus qu'amusée des serveuses et du maître des lieux. Les arbitres habituels sont André Chétard, Bernard Eychenne, Daniel Garonnat, Jean-Louis Hayes, Jean-Paul Six et Charles Thuiller ; de manière occasionnelle, Marcel Llopis et Parviz Moshirpur.

Ci-joint, vous trouverez l'article écrit par Frits Bakker, le journaliste de nos amis de Kozoom revient sur la troisième mi-temps aussi célèbre que la compétition :